mardi 12 juin 2012

Les deux filles de Corinne Gouget

Mélody et Coralie, otages de la justice depuis 1708 jours (Le 25 décembre 2010)

1 : Depuis que j'ai mis ce dossier sur mon site je ne reçois plus de fausses lettres ni de vraies d'ailleurs ! Cool !
2 : Le 9 mai 2011, j'ai réussi (sous certaines conditions) à parler à Melody pendant 17 minutes pour ces 16 ans !
Alors que je ne lui avais pas parlé depuis des années ! A SUIVRE !
3 : Je dois vous signaler que je suis toujours poursuivie par ce que certains journalistes osent appeler "LA MAFFIA de MONTPELLIER" ; des avocats et des juges "ripoux" incapables de respecter les lois et les droits des enfants et encore moins d'annuler des décisions tordues de leurs confrères ...
Voici la dernière photo de Melody trouvée sur FACEBOOK en octobre 2011 mais rien du tout de Coralie ; à qui je n'ai pas pu parler ni écrire directement depuis le 1/08/06...
Je ne désespère pas de retrouver mes filles un jour car mon amour pour elles est infini !
Melody (16 ans)

Et voici une photo de Coralie (13 ans)
trouvée en septembre 2011 :

Bonjour à tous,
Tandis que "nos chers médias" ne cessent de nous parler de journalistes pris en otages dans des pays où il fallait pas aller, les mêmes médias ne parlent pas de milliers d'ENFANTS OTAGES DE LA JUSTICE POUR DE SOMBRES RÉSEAUX DANS LE MONDE !
Mes deux filles en font parti mais elles ont la chance d'être deux et d'avoir bientôt 13 et 16 ans ! D'autres n'ont que 3 ans ou moins et se retrouvent sans défense dans des situations parfois sordides !
(Lire le livre de Sandrine PORCHER en page d'accueil de ce site si le coeur vous en dit)
VOUS AVEZ LE DROIT DE COMPRENDRE : POURQUOI, COMMENT ET EN COMBIEN DE TEMPS ON M'A ENLEVÉ MES DEUX FILLES !
Bonne lecture et surtout BONNE SANTÉ À VOUS !
Corinne GOUGET, mère privée de ses deux filles pour avoir oser dévoiler certaines vérités !
Vous avez été nombreux à me demander comment on avait pu m’enlever mes deux filles le 21 avril 2006 et depuis, vous avez été un certain nombre à m’aider et me soutenir comme vous le pouviez ! Je vous remercie du fond du coeur mais le combat pour retrouver mes deux filles chéries n’est pas encore terminé ou du moins pas pour le moment !
Alors voici un dossier afin de vous faire comprendre les faits de cette douloureuse affaire, désolée mais les mouchoirs (si besoin) ne sont pas fournis avec les textes ni les photos. TOUT EST VRAI CAR JE DÉTESTE LE MENSONGE !
Fin Mars 2006 : Cela faisait deux ans que mes filles et moi-même savourions une vie d’amour, de respect, de joie, de liberté et de belles rencontres tout en mangeant BIO.
Le plus important pour nous était de ne plus vivre dans la peur, la violence, les attouchements sur mes filles, la paranoïa, les coups et les cris de mon ex-mari qui nous avait fait vivre l’enfer typique d’un pervers narcissique et brillant manipulateur (que seuls ceux qui l’ont vécu peuvent imaginer). Mais pour en savoir plus, il faudra attendre la sortie d’un prochain livre. En attendant, je souhaite vous faire lire un extrait de notre histoire :
Voici des photos de cette époque (2004-2006) où nous avions retrouvé le sourire et la joie de VIVRE !Diaporama (2004-2006)
Diaporama Noël 2005
Des photos de certains Noël depuis
Le 8/10/05 était un samedi, Mélody savait que c’était le jour des 40 ans de son père et en fin d’après-midi elle est allée dessiner une carte pour son père, j’étais en train de cuisiner un long moment après, elle est venue dans la cuisine avec un immense sourire, comme soulagée en me tendant la carte dessinée ci-dessous. Elle m’a dit : “Maman regarde ce que j’ai dessiné pour Papa, ne lui envoie pas mais montre mon dessin à l’avocate !” J’ai été très choquée par ce dessin mais ce n’était pas le premier ! Voici les deux dessins, nous avions envoyé le premier comme une carte postale à son destinataire ! Mélody a toujours été douée en dessin depuis son plus jeune âge ! Dessin du 04/07/2004 (Format PDF)
Dessin du 08/10/05 (Format PDF)
Le 21 avril 2006 donc, alors que deux mois plus tôt mon guide “ADDITIFS ALIMENTAIRES” était sorti et avait déjà dépassé les 11,000 exemplaires vendus à ma grande surprise, mes deux filles et moi-même étions convoquées devant une juge des enfants suite à 18 mois d’enquête des “SS” (services sociaux ou aussi surnommés “sévices sociaux”), dont je n’avais pas réussi à lire les derniers rapports à cause de l’avocate de mes filles qui n’était jamais là comme par hasard !
Etant donné qu’à trois reprises cette juge dans ce “Nouveau Palais de Justice” avait pris un certain plaisir à traumatiser mes filles lors d’audience sans greffiers, j’avais convenu avec l’avocate de mes filles qu’elles resteraient à l’école puisque nous devions discuter des rapports des “SS” et que selon ses dires, leur père était censé être sous contrôle judiciaire à l’étranger puisqu’il était poursuivi pour atteintes sexuelles, violences et menaces sur nos propres filles.
Tout est organisé pour la journée, au petit déjeuner, Mélody pleure et me demande de ne pas aller voir la juge car “elle est trop méchante”, je tente de la rassurer en lui expliquant que je devais y aller, que je reviendrai les chercher à l’école en fin d’après-midi et le midi une amie viendrait les chercher pour manger à la maison et les ramènerait à l’école.
A midi donc, alors que j’étais à un autre RDV, mes filles ont mangé (BIO) à la maison (pour la dernière fois sans le savoir !) et mon amie les a ramenées à l’école privée même si Mélody et Coralie ce jour-là n’avaient nullement envie d’y retourner, l'attestation écrite de mon amie a été totalement ignorée par les juges depuis ! (Ah si j’avais su !)
A 14h15, le jour où notre bonheur s’est envolé, je me rends au tribunal dans la salle d’attente du tribunal pour enfants, une femme brune attend sur un banc, je ne la reconnais pas sur le coup mais elle me lance un strident “BONJOUR Mme GOUGET!”. Surprise je la regarde et je lui demande si on se connaît, tout aussi nerveusement elle me répond : “ Bien sur ! Je suis l’éducatrice spécialisée qui suis venue chez vous, vous vous souvenez pas ? ” C’est vrai je ne l’avais pas revue depuis 6 mois et pas du tout dans le même contexte. Alors afin de la remettre à sa place, je lui ai répondu sur un ton tout aussi sec :
- ”Ah oui ! Je suis désolée mais vous savez, je rencontre beaucoup de monde en ce moment et je ne me souviens que des personnes importantes !”
Pas de réponse car dans mon dos arrive sa compère blonde avec une stagiaire ! Elle me demande si cela me pose un problème si la stagiaire participe à l’audience, j’accepte !
Mais elle porte un étrange grand sac de sport bleu tout neuf et qui semble lourd. Elle demande aux employées de l’accueil de lui garder ce sac car “Après l’audience je pars en vacances” ! Je trouve ça étrange car si elle part vraiment en vacances, elle peut laisser son sac dans sa voiture ! Quelques minutes plus tard la même assistante sociale me demande où sont mes deux filles ; afin de me narguer elle mâche un chewing-gum bien vert en faisant beaucoup de bruit, je ne dis rien car ce sont bien ses neurones qui exploseront pendant des heures pas les miens....
Mon avocate arrive en retard toute essouflée ! Elle me demande :
“Les filles ne sont pas là ?” Je lui réponds surprise, que c’est elle qui m’a autorisée à les laisser à l’école ! Je lui dis que Mélody pleurait au petit déjeuner et qu’elle me demandait de ne pas aller voir la juge “car elle est méchante”. A ma grande surprise, l’avocate me conseille de dire ça à la juge !
Alors, quelques minutes plus tard, à 14h40, nous sommes appelées dans le lugubre bureau de la juge où j’ai déjà de bien sombres souvenirs ! Il n’y a pas de greffier, c’est anormal mais l’avocate ne me dit rien ! La juge est assise derrière son bureau, mon avocate s’installe à mes côtés et les trois assistantes sociales de l’autre côté... La juge semble bouillir comme du lait sur le feu, soudain elle ne peut plus tenir et me lance.
- “Mme GOUGET, vos filles ne sont pas là ?”
- ”Non Madame la juge, elles sont à l’école, car nous sommes ici pour discuter des rapports des assistantes sociales que je n’ai même pas lus, en plus ce matin Mélody pleurait et me demandait de ne pas venir vous voir car “vous êtes méchante!”
lui ai-je répondu.
- ”AH ! JE SUIS MÉCHANTE ! Et où sont les enfants ?” A-t-elle hurlé...
- ”A l'école Saint Joseph de XXXX Mme la juge” je lui ai répondu.
Et c’est à cet instant que la juge m’a lancé au visage la phrase suivante dont j’ai fait depuis de multiples cauchemars :
- ”Mme GOUGET, vous parlez d’ASPARTAME, vous parlez de GLUTAMATE, vous nourrissez vos filles d’aliments BIOLOGIQUES, VOUS ÊTES FOLLE !”
J’ai de suite sorti un exemplaire de mon guide et un magazine pour lequel j’avais écris tout un article en novembre 2005, mais comme il n’y avait pas de greffier, la juge a noté ce qu’elle voulait (j’ai eu accès à ses notes le 6 juin suivant) :
“Madame a sorti des documents”
Puis elle a pris le plaisir satanique de m’expliquer qu’elle allait envoyer chercher les filles à l’école (à 50 km de là !) pour les entendre ; elle appelle sa secrétaire pour lui demander de téléphoner à l’école sur le champ, puis elle me lance au visage avec rage et perversité : "J’ai parlé avec votre ex-mari tout ce matin et les filles vont partir avec lui ce soir !”
Choquée, je regarde l’avocate de mes filles en disant :
- ”C’est impossible il est sous contrôle judiciaire à Londres”
Mais pour toute réponse l’avocate baisse les yeux et la tête ; elle m’avait donc menti !
Là je me sens glisser dans un énorme piège !
La juge m’explique que je dois me faire soigner selon deux expertises psychiatriques dont je ne connaissais que les conclusions, que mes filles partiraient avec leur père une semaine en France, puis elles iraient vivre en Angleterre où il avait trouvé les écoles, une maison où elles auraient une chambre chacune et son amie avait pris une année de congé pour s’occuper de mes filles pendant que je me ferais soigner !
Je lui explique clairement qu’elle n’a pas le droit de faire ça, qu’au premier étage du tribunal une juge des affaires pénales a tout un dossier encore ouvert contre mon ex-mari pour “ATTEINTES SEXUELLES, VIOLENCES et MENACES envers Mélody et Coralie et qu’il contenait deux contre-expertises avec des photos et des vidéos. Je lui explique aussi que mes filles avaient refusé de revoir leur père depuis deux ans, qu’elles allaient être traumatisées à vie ! Mais la juge reste de marbre et me répond un glacial : ”JE FAIS CE QUE JE VEUX ! ”
Ensuite, l’avocate demande sur un ton timide : “Mais Mme la juge, les petites ont une bonne vie sociale, nous pourrions attendre la fin de l’année scolaire et les placer dans une famille d’accueil en attendant”
Quoi ! Je n’y comprenais plus rien ! Même l’avocate me prenait pour une folle ! Ce matin, j’étais en train de prendre mon petit déjeuner, chez nous avec mes deux filles et là on me parle de famille d’accueil ou de placement de force chez leur père !
Mais c’est quoi cette justice à l’envers ? Je me demande alors si je ne suis pas en train de faire un cauchemar ! Ce n’est pas possible !
Tels trois chiens de garde prêts à bondir, les trois “SS” attendent l’ordre de quitter la salle pour aller chercher mes filles ! Ce qui ne tarde pas ! Ensuite la juge me demande de quitter son bureau et de revenir à 17h avec l’avocate !! Je suis choquée !
Dehors je demande à l’avocate de revenir à l’heure avec la cassette vidéo et toutes les attestations de mes amis et des scientifiques qui me soutiennent ! Elle a l’air affolé et me demande où est-ce que je vais ! Je lui réponds que je vais appeler des amis car on ne peut pas laisser faire ça, l’avocate ne cesse de dire que nous ne pourrons rien faire car la juge a déjà pris sa décision, je “rêve” !
Je file à 500m, dans un restaurant BIO tenu par une amie qui a bien du mal à comprendre ce qu’il m’arrive ! Elle me prête son téléphone, j’appelle deux ou trois amis, en pleurant et en parlant fort sous la douleur qui s’installe !
Une amie me dit qu’elle va me rejoindre ! Un autre me conseille d’appeler son avocat qui est “brillant” mais à l’autre bout de la France pour lui demander conseil ! Ce que je fis pour m’entendre dire :
- “Mme GOUGET, je suis trop loin pour pouvoir vous aider, mais je vous donne un seul conseil : GARDEZ VOTRE CALME, car la juge n’attend qu’une seule chose, c’est que vous craquiez pour pouvoir vous enfermer dans la souricière au tribunal et vous faire interner lundi “ !
QUOI ! On allait m’arracher ma raison de vivre : MES DEUX FILLES et je devais garder mon calme ! Mais comment réussir ?
En larmes, je retourne au tribunal de “justice” en faisant tout ce que je peux pour retrouver mon calme, nous sommes vendredi ; la veille des vacances scolaires, nous avons organisé un voyage à Paris toutes les trois en passant par les Alpes, mais je sens que tout s’effondre, comment l’expliquer à mes filles ?
Une fois dans cette foutue salle d’attente (les entrailles de l’enfer) Mélody et Coralie étaient là avec les trois “SS”. Je n’oublierai jamais la beauté de leur visage ! Mélody tenait un beau dessin de la maison de ses rêves à la main et elle me dit : ”Maman regarde le beau dessin que j’ai fait à l’école”... Je demande à mes deux filles de s’asseoir à mes côtés et de croiser les bras... Je me retrouve donc assise entre les deux et devant nous la “SS” blonde mâche encore son chewing-gum en tournant en rond très nerveusement ! Elle sait donc qu’elle est en train de participer à un enlèvement d’enfants et de les mettre en DANGER !
Soudain Mélody me dit d’un air naïf : ”Maman, j’espère que nous serons à l’heure pour regarder “UN DOS TRES” mon programme préféré !” BOUM ! Je comprends alors que les “SS” n’ont rien dit à mes filles ! Pas le temps de lui répondre car tel le serpent du livre de la jungle, la “SS” brune assise à ma gauche juste après Coralie dit d’une voix glaciale et perverse :
- ”Bien sûr que nous serons à l’heure, il n'est que 16h35 !”
Je n’oublierai jamais cette phrase qui résonne encore dans ma tête par moments !
Que faire ? Où est passée l’avocate de mes filles ? Pourquoi n’est-elle pas là ?
Je sens une pression peser dans la salle d’attente, comme un horrible orage qui approche, je décide de dire la vérité à mes filles en anglais ! Je sens qu’il faut faire vite !
Alors je mets mes bras autour des épaules de mes deux filles qui m’entourent et je leur dis en anglais :
- ”Mes chéries, Maman vous aime très fort mais la juge pense toujours que Maman est folle, Papa est là, elle lui a parlé tout le matin et elle va vous forcer à partir avec lui ce soir, je suis désolée” ...
Je n’ai pas le temps de continuer qu’en même temps mes deux filles se mettent à HURLER tout en s’accrochant à mon corps!
Une des “SS” leur dit : ”Faut pas pleurer, ça va aller, vous allez parler à la juge”
LE CHOC !
Mais nous n’avons pas le temps de souffler, la juge hystérique et les yeux remplis de rage, débarque dans la salle d’attente devant mes deux filles et ordonne : ”On y va !”
Je lui explique qu’elle doit attendre l’arrivée de leur avocate mais elle me dit que l’avocate n’est pas celle de mes filles (mensonge !), que je dois en prendre une autre et que de toute façon elle est en retard !
Elle embarque mes deux filles qui pleurent et une des “SS” qui n’a pas envie de rester avec moi, demande à la juge d’un ton soumis et pervers : ”On peut venir on fera pas de bruit ? “
La juge embarque donc les trois “SS” avec mes filles dans le couloir de l’enfer qui mène à son bureau ! Ce bureau donne sur une cour interne, je tente de regarder dans la cour au travers des fenêtres mais un palmier m’empêche d’observer ce qu’il se passe dans le bureau ! Derrière moi, il reste les cartables et les blousons de mes filles gisant là sur la banquette comme abandonnés !
Et puis tout va très très vite, même si je veux arrêter le temps pour trouver une solution ! Mon amie arrive, elle a du mal à croire ce qui est en train de m’arriver ! Elle a un téléphone portable, elle me le prête. Je suis tournée vers la fenêtre pour essayer d’apercevoir mes filles et je téléphone à d’autres amis... Ils sont tous choqués !
Puis on entend des pas qui ressemblent à ceux d’un dinosaure ! Dans mon dos ma copine me dit :
- ”Oh là là ! Je pense que ton ex-mari arrive, qu’est-ce qu’il est grand !“
Je lui dis qu’elle ne l’a jamais vu et elle me rappelle que je lui en avait parlé !
Elle me demande impressionnée : ” Tu veux voir ? “
Ma réponse fut : ”NON !”
Mais vu le poids de l’individu (130 kilos pour 1,92m), on entendait bien le bruit des ses pas, alors j’ai tourné la tête et du coin de l’oeil j’ai vu cet homme que j’avais épousé en 1993 sous le charme, mais qui depuis s’était transformé en monstre autant physiquement que mentalement jusqu’à nous faire vivre l’enfer pendant des années ! Et après deux ans de répit, il était de retour dans notre vie pour la saccager à nouveau dans ses chaussures imitation “croco” et son costume tout propre de couleur verte ! D’un regard rempli de haine et de rage, il m’a fusillée avant d’envoyer valser la porte battante d’un violent coup du plat de la main, tout comme il avait frappé Mélody sur la tête dès l’âge de 4 ans à table, sans faire de trace, puis moi au visage en juin 2002 et ensuite la pauvre Coralie qui a toujours été son bouc émissaire !
NON ! Pas lui, pas ça, par pitié !!!!!!!!!!
Je n’osais pas imaginer les “retrouvailles forcées” dans le lugubre bureau de la juge ”bourreau d’enfants” sans avocate pour défendre mes filles !
La fin de l’après-midi arrivait, les secrétaires de l’accueil rentraient chez elles, les policiers de l’entrée aussi, le TGI fermait ses portes sur nous, tel un lugubre piège ! Je suis partie chercher un annuaire pour trouver le numéro de l’avocate et lui téléphoner, je déteste ce hall, ce tribunal où tant d’enfants ont perdu leur innocence, leurs sourires, leur joie de vivre et leur foi en la “JUSTICE” pourtant annoncée en grandes lettres dorées sur la façade ! Une fois revenue dans la salle d’attente à ma grande surprise, mon amie et moi ne sommes plus toutes seules dans le tribunal ! Il y a un petit garçon de 4 ou 5 ans, il mâche un chewing-gum et a de grosses lunettes (comme beaucoup d’enfants comme lui car l’aspartame détruit leur vue cinq fois plus vite que chez l’adulte), sa mère est assise auprès de son avocat ! Il semble nerveux mais avec sa gueule de “beau vieux” il me regarde ! Bon ... C’est pas le moment de parler de chewing-gums , je dois tout essayer pour SAUVER MES DEUX FILLES, je regarde la jeune maman et je lui dit : ” Pas facile la vie hein ? “
Elle me demande ce qu’il se passe, ils semblent attendre leur tour pour voir la même juge !
J’explique en gros la situation, l’avocat refuse de me croire et me dit :
- ” Ecoutez madame, avec un tel dossier pénal contre votre ex-mari, ce n’est pas possible, le juge n’a pas le droit de lui confier vos filles ! “
J’insiste et il continue :
- ”A moins qu’il ait beaucoup d’argent mais bon...”
- ”Ok, combien pour une avocate ? “ lui ai-je demandé.
- ”Oh, pour une avocate 1000 à 1200 euros mais selon la somme elle risquerait de perdre son travail” m’a t-il répondu !
- ”Ok, combien pour une juge ? “ lui ai-je alors demandé !
- ”Oh ! Pour une juge, même si c’est possible en Angleterre (Merci je le savais bien!) en France, il faudrait compter entre 1 et 3 millions d’euros mais il ne doit pas avoir autant d’argent”
Je suis choquée mais je reprends mon souffle pour lui répondre :
- ”C’est bon, il a deux amis millionnaires !”
J’imaginais alors la scène du matin entre la juge voleuse d’enfants et mon ex ! C’était un cauchemar éveillé ! L’avocat me répond d’un air sincère :
- ”MA PAUVRE DAME ! Si vous avez la chance de rentrer chez vous avec vos filles, quittez la maison et appelez-moi lundi je suis Me XXX, nous ferons appel et je vous défendrai”
Sa cliente elle aussi sous le choc n’avait de cesse de me répéter qu’il était un bon avocat et que je devrais le prendre ! Oh combien j’aimerais retrouver cette maman là !
J’ai remercié l’avocat pour ses conseils en prenant note de son nom et suis allée rejoindre ma copine qui gardait les cartables de mes filles. J’ai appelé l’avocate juste avant 18h et là elle m’a répondu tout de suite pour une fois ! Je lui ai demandé pourquoi elle était encore à son bureau alors que la juge lui avait demandé de revenir à 17h en lui expliquant que mes deux filles avaient été entendues par la juge sans avocate pour les défendre ! Elle m’a annoncé que la juge lui avait téléphoné entre temps pour lui demander de revenir à 18h au lieu de 17h !
- ”Il est 17h55 alors j’arrive !” a-t-elle osé rajouter !
Pensant aux paroles de l’avocat quelques instants auparavant, j’avais une furieuse envie de demander à l’avocate de mes filles si elle était en train de compter les billets. Mais il ne valait mieux pas car j’avais encore besoin de ses services... Je me trouvais comme prise dans un ouragan ! Comment faire pour s’en sortir ? Mon coeur battait très vite, mon cerveau semblait en ébullition, un peu comme un candidat du célèbre jeu "Le millionnaire” mais là, celle qui allait peut-être gagner des millions sans passer à la télé c’était bien la juge ! Pas moi !
Cinq minutes après, devant ma copine qui se croyait elle aussi en plein délire, l’avocate arrive toute essoufflée alors que son cabinet n’était qu’à 300 mètres environ ! Elle a le dossier avec elle et une copie de la vidéo contenant des scènes filmées par mon ex-mari montrant les parties génitales de nos filles, d’un petit garçon et des “cacas” dans les toilettes, le pot et les couches de nos filles étant petites !
L’avocate est assise à côté de moi, elle dit que j’ai au moins trois expertises contre moi disant que je suis folle, qu’elle n’y peut rien, mon amie est debout en face d’elle, j’ordonne à l’avocate de trouver de quoi montrer les images de la cassette à la juge, l’avocate semble avoir peur. Mon amie lui demande si elle a déjà regardé la vidéo et l’avocate lui répond :
- ”Oui c’est édifiant !”
Puis elle nous demande soudain : ”Ca fait combien de temps qu’elle les travaille au corps ?“
Les oreilles de mon amie et les miennes nous en tombent ! J’ai assez de forces pour lui dire :
- ”Au moins 45 minutes ! “
Mais nous n’avons pas le temps de souffler que la porte battante s’ouvre brutalement pour laisser passer la juge, ivre de rage, comme manipulée à distance avec un air diabolique digne des pires films d’horreur ! Mon amie a juste le temps de me demander à voix basse :
- ”C’est qui ça ?”
Et moi de lui répondre : ”C’est la juge !”
Cette dernière nous crache la phrase suivante au visage tel le venin d’un serpent :
- ” QUI VA RESTER AVEC Mme GOUGET CE SOIR ? “
Mon amie choquée répond en bredouillant :
- ”Moi s’il le faut mais pourquoi ?“
La “juge des enfants” hystérique répond :
- ”Voilà j’ai pris ma décision et dans cinq minutes Mme GOUGET VA AVOIR UN CHOC ÉMOTIONNEL GRAVE ET COMME JE ME FAIS DU SOUCI SUR SON ÉTAT DE SANTÉ MENTAL, JE SOUHAITE QUE QUELQU’UN RESTE AVEC ELLE CE SOIR”
Pendant qu’elle disait ces paroles (qui cinq ans plus tard me hantent encore par moments), je la regardais et mentalement je lui disais en fixant son regard enragé :
- ” Si tu me prends Mélody et Coralie, je mettrai le temps qu’il faudra mais je t’aurai !”
Heureusement que l’année d'avant, j’avais lu un livre de psychologie pour apprendre à gérer de telles personnes et je vous conseille de lire ce livre car je suis persuadée que sans la lecture de ce livre, je n’aurais pas survécu à cette épreuve ! Ces gens qui vous empoisonnent l'existence de Lillian Glass
Ici non plus : Pas le temps de souffler, tandis que mon amie reste toute seule dans la salle d’attente pour garder les affaires de mes filles, je suis la juge avec l’avocate dans son bureau au bout du couloir pour y vivre LE PIRE MOMENT DE TOUTE MA VIE malgré les dix ans d’horreurs vécus avec mon ex-mari auparavant !
Non, ce n’était pas un roman de Stephen KING, oui c’était la lugubre réalité ! Pourquoi moi ? Pourquoi Mélody et Coralie qui avaient déjà tant souffert ? Aujourd’hui, près de 1708 jours après je me le demande encore !
Dans le bureau de la juge, l’ambiance était plutôt électrique, huit chaises formaient un demi-cercle devant le bureau de la juge assise dans son fauteuil avec deux mitraillettes à la place des yeux !
Tout au bout à ma gauche, on pouvait voir la pauvre Mélody (10 ans et presque 11) le visage gonflé de larmes qui dissimulaient ses grands yeux bleu, on pouvait se demander si elle respirait encore, elle regardait son père assis à sa droite (immobile tel une statue monstrueuse) puis elle me regardait d’un air désespéré en balançant la tête de gauche à droite pour dire non car elle ne pouvait pas parler ! Vous savez, un peu comme la tête des chiens en plastique qui sont parfois sur les plages arrières des voitures et qui bougent la tête selon les mouvements de la voiture ! Ma pauvre Mélody ! Défigurée par la situation !
A la droite de son père, son avocate que je n’avais jamais vue, elle semblait jeune avec des couettes, mais un air tout aussi pervers que son client et toute aussi immobile, figée comme en train de regarder un film dont elle avait écrit le scénario ! Tous deux attendaient juste la fin du film !
Ensuite, il y avait mon avocate qui semblait trembler comme une feuille prise au piège comme moi ! Je me suis assise à sa droite dans une chaise noire à accoudoirs en métal, la pauvre petite Coralie (7 ans et bientôt huit) s’est soudain jetée à mon cou en hurlant de toutes ses forces en anglais (langue qu’elle ne voulait plus parler depuis un certain temps) :
- ”I DON’T WANT TO GO WITH DADDYYYYYYYYYYYY !!! “
(JE NE VEUX PAS ALLER AVEC PAPAAAAAAA!!!! “)
Toujours en anglais, j’ai demandé à Coralie si elle avait tout dit à la juge, elle a répondu que oui, puis la voix entrecoupée de sanglots à fendre le coeur, elle m’a dit :
- “Je - veux - voir - Vanille (notre chienne) - je veux - voir ma copine Sarah”. Coralie devait passer le week-end chez Sarah avec sa soeur car j’étais invitée par une association nationale pour un salon, juste avant notre voyage à Paris ! J’ai eu juste de temps de dire à Coralie en anglais :
- ” I know, you are going to be brave, Mummy will come and get you !”
("Je sais, tu vas être courageuse, Maman viendra te chercher !”)
La monstrueuse juge ne comprenant peut-être pas l’anglais et ayant sans doute pour mission de me faire craquer pour me faire interner, n’a pas laissé Coralie se calmer bien au contraire elle lui a littéralement hurlé :
- ”CORALIE TAIS-TOI, C’EST MOI QUI DÉCIDE QUAND TU PARLES, ASSIS-TOI DANS TA CHAISE, TU PEUX JUSTE TENIR LA MAIN DE TA MAMAN... JE SAIS TRÈS BIEN QU’IL Y A UN LIEN TRÈS FORT ENTRE TOI, TA SOEUR ET TA MAMAN, MAIS MAINTENANT C’EST FINI ! TU PARS AVEC PAPA !!!”
Cette phrase reste gravée pour toujours dans mon esprit et j’ose espérer que la folie de mon ex-mari n’a pas détruit ce lien très fort qui a pour nom AMOUR INCONDITIONNEL entre Mélody, Coralie et moi !
De l’autre côté de Coralie, les trois “SS” assistaient à la scène tels trois gros chiens de garde au regard narquois des deux chats siamois dans la “Belle et le Clochard“, vous vous souvenez ?
La juge alors prit son pied (excusez-moi l’expression mais il n’y a pas mieux) en expliquant à mes filles, que je devais me faire soigner et qu’en attendant elles allaient partir une semaine en vacances avec “papa” en France chez des amis, puis qu’elles reviendraient la voir le vendredi suivant pour décider si elles iraient en Angleterre avec lui car il avait trouvé une maison avec une chambre pour chacune, des écoles et sa compagne allait ne plus travailler pour s’occuper d’elles en attendant que je me fasse soigner. Elle a expliqué qu’elles me verraient deux heures une fois par mois surveillée par des assistantes sociales car je suis dangereuse et ce pendant six mois. Après on verrait.
Et la tête de Mélody ne cessait de dire non tandis que Coralie ne pouvait arrêter de sangloter... Mon avocate était blême, elle ne disait rien alors j’ai décidé de prendre la parole (désolée chers lecteurs pour la suite qui n’est que la vérité !) :
- ”Madame la juge, expliquez-moi, si moi je suis folle parce que je nourris mes filles d’aliments biologiques, dites-moi un peu pourquoi l’individu qui est assis là, qui a frappé Mélody sur la tête dès l’âge de 4 ans, a léché Coralie entre les jambes en janvier 2002, puis l'a frappée et poussée dans les escaliers en août 2003, lui, il n'est pas fou ?”
Excédée la juge “des enfants” à crié : “JE NE VEUX PAS SAVOIR”
J’ai regardé avec insistance l’avocate qui avait la cassette vidéo sur les genoux, elle a alors dit d’une petite voix :
- ”J’ai avec moi Mme la juge, une cassette vidéo qui ....”
La juge l’a coupée net par un : ”JE NE VEUX PAS SAVOIR NON PLUS”
Coralie a alors dit qu’elle avait mal au ventre, une des “SS” (la brune) a osé lui dire :
- ”C’est normal c’est l’émotion”
La pauvre Coralie a alors dit : ” Maman, j’ai envie de vomir ! “
Et là avec tout le calme du monde, j’ai dit à Coralie :
- ”Vas-y ma chérie, vomis sur le bureau de la juge !”
Cette dernière n’en pouvait plus, je ne pleurais pas, je n’avais pas essayé de la tuer, je ne craquais pas comme des centaines d’autres personnes avaient du le faire devant elle, alors elle a dit :
- ”Ca suffit Mme GOUGET ! Mélody, lève-toi et dit au revoir à ta maman ! “
Mélody telle une épave à la dérive, est venue pendre ses bras autour de mon cou en disant clairement :
- ”JE NE VEUX PAS Y ALLER”
Et la juge a noté : ”j’ai pas envie”
Puis ce fût le tour de Coralie de m’embrasser pour la dernière fois pendant un certain temps, cette petite fille qui voulait des bisous tout le temps même à table !
La juge m’a ordonné de quitter son bureau et alors que Mélody ne pouvait plus parler, c’est Coralie qui a fait trembler les murs des couloirs du tribunal de “justice” avec un cri gravé pour l’éternité dans mon coeur :
- ”MAMANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!“
Mélody et Coralie sont sans doute parties par une porte derrière le tribunal afin que je ne puisse pas les voir !
En quelques secondes, je me suis retrouvée dans la salle d’attente avec ma copine et cette abrutie d’avocate soit disant “spécialiste du droit des enfants” ! Les trois “SS” sont vite venues chercher les cartables (le sac bleu avait disparu entre temps) j’ai eu juste le temps de dire aux “SS” : ” Vous êtes contentes maintenant ? “
Puis ma copine qui connaissait très bien Mélody et Coralie, a demandé à l’avocate :
- ”Maître, vous avez pas laissé faire ça quand même !“
Elle lui a répondu :
- ”Oh! Vous savez il les a peut-être frappées dans le passé mais maintenant il a une épée de Damoclès au-dessus de la tête!” (Pas possible, encore cette phrase prononcée par ma première avocate en Angleterre en novembre 2002 alors que suite aux agressions sexuelles sur nos filles de janvier 2002, mon ex-mari venait de gagner une audience pour avoir le droit de revoir nos filles seul progressivement, à grand coups de billets de banque en me faisant passer pour folle et menteuse ! Comment cette avocate pouvait prononcer la même phrase sans qu’on ne la lui ait soufflée ! Elle était donc dans le coup !
Je suis choquée, je ne peux plus parler, ma copine enchaîne :
- ”Tant qu’il n’y a pas de marques physiques, on ne peut rien faire ?“
L’avocate dit :
- ”Oui les hymens ne sont pas brisés”
Ma copine rétorque :
- ”Vous attendez qu’ils le soient ?”
Et coup de massue l’avocate répond :
- “Ben oui !“ (1)
Là, à cet instant précis, si ma copine n’avait pas été là à entendre ce que nous venions d’entendre, je vous garantis que j’aurais été capable de transformer cette avocate en steak haché ! Une de moins sur les 800 avocats de ce tribunal !
Puis désinvolte, l’avocate dit qu’elle ne peut pas rester plus longtemps car elle a un autre RDV, à une heure pareille je me demande bien avec qui ! Ma copine lui demande alors si je peux faire appel, si je peux demander de nouvelles expertises, à partir de quel âge un enfant peut-il décider de ce qu’il veut... A notre grande surprise, l’avocate nous dit que dès l’âge de 10 ans les témoignages des enfants sont pris en considération ! Nous lui disons presque en coeur que Mélody a dix ans et demi ! Mais elle répond qu’elle est à l’âge limite !
Loin du regard de la juge, je fond en larmes et l’avocate demande à ma copine :
- ”Je comprends pas pourquoi elle pleure !”
Ma copine n’en pleut plus non plus ! Je reprends la cassette vidéo des mains de l’avocate en lui disant que je saurai à qui la montrer et elle s’en va le plus vite possible ses longs cheveux bouclés volant dans la nuit !
Tout comme mon coeur de mère, ma vie a été brisée en une demi-journée !
Dans la voiture de mon amie qui me reconduit chez moi, je hurle, je pleure, je fais ressortir ma douleur qui ne fait que commencer ! L’amie qui s’était occupée de Mélody et de Coralie à midi nous rejoignit chez moi pour discuter.
Il était alors évident pour moi que je devais impérativement dormir le plus possible chaque nuit, continuer à manger BIO (pas besoin d’additifs pour me rendre dépressive) et changer d’avocat dès lundi pour retrouver mes deux filles le vendredi suivant !
J’ai eu la force de réorganiser ma vie en moins de 24 heures, participer au salon où j’étais invitée et changer d’avocat le lundi suivant d’une manière digne d’un film d’action !
(C’est à ce moment-là qu’une journaliste connaissant très bien le milieu et l’avocate de mes filles m’a annoncé que cette avocate est échangiste et a des tendances pédophiles avec les enfants ! J’ai faillit tomber dans les pommes ! ... Le pire c’est qu’en 2010, j’ai appris que tous les avocats de la ville savent que cette avocate s’est faite violer étant enfant et que c’est pour ça qu’elle est avocate des enfants mais qu’elle n’en veut pas ! Et là, sa réponse “Ben oui !” (1) résonne encore dans ma tête ! Un véritable cauchemar !)
Mais le vendredi suivant, l’audience a été annulée et une des “SS” a tout simplement décidé que mes filles allaient mieux et qu’elles pouvaient partir pour Londres avec leur père ! Au fait, ça coûte combien une assistante sociale ?
Si quelqu’un a la réponse, n’hésitez pas à contacter !
Fin mai 2007, devant autant d'injustices, avec deux autres mamans dont les enfants avaient aussi été placés abusivement, nous avions organisé une grève de la faim devant les grilles du tribunal en question ! Nous faisions en fait un jeûne supervisé par une amie car nous ne voulions pas mettre nos vies en danger ! Nous avions médiatisé notre action qui a duré 21 jours et nous dormions dans des tentes devant les grilles du tribunal ! Des dizaines de personnes sont venues nous voir pour nous féliciter et nous parler de leurs histoires aussi liées aux mêmes juges ! Deux associations nous ont soutenues !
Une des personnes qui est venue nous voir plusieurs fois a même rédigé un poème, le voici :Poème (Format PDF)
Et voici certaines des photos de cette grève de la faim qui fut une expérience extraordinaire ! Malgré tout ceci les juges n'ont rien fait et une journaliste d'une télévision privée a été encouragée pour "oublier" tout ce qu'elle avait filmé par son patron, sinon elle perdait son emploi ! Une véritable maffia règne donc sur cette ville aussi !
Comme vous le savez, 1078 jours après, le 25 décembre 2010, je passe un cinquième Noël loin de Mélody et de Coralie mais j’espère près du coeur !
Tout ce qui s’est passé entre temps sera le sujet d’un autre best seller, mais je peux vous dire que début mai 2009, après des dizaines de fausses lettres reçues de “mes filles” et dictées par mon pervers d’ex-mari “tant aimé” il y a 18 ans, j’ai eu le bonheur de retrouver Mélody grâce à FACEBOOK, même si certains n’aiment pas (à juste titre) ce genre de groupe sur Internet !
Mais comme je le redoutais, malgré les dires de Mélody, son père a découvert tous nos messages, puisque son avocate les avait dans ses pièces lors d’une audience en janvier 2010 ! Et la pauvre Mélody n’a jamais réussi à m’envoyer la vraie lettre qu’elle avait préparée pour que je puisse avoir sa vraie écriture !
Alors, certainement pour la mettre “au pli”, son père en juillet 2009 a poussé Mélody (de nationalité française) à participer à un premier camp militaire, dans l’armée de l’air anglaise ! Ah oui, j’avais oublié que mon ex-mari n’est pas obsédé que par le sexe ou l’argent, mais aussi par la guerre, les armes et les avions ! Sauf que lui (pour des raisons inconnues), il n’a jamais fait l’armée ! Juste un séjour dans un collège militaire français probablement au même âge que Mélody !
On parle des enfants soldats en Afrique, mais voici des photos des enfants soldats en Angleterre ; du jamais vu en France, notre “beau” pays !
Mélody semble parfois s’amuser avec ses amis dans ce genre de camp militaire, mais elle est loin d'imaginer ce que cache tout ceci ! J’espère qu’un jour elle comprendra et qu’elle pourra se remettre de ce long calvaire contre lequel un procureur de plus et une autre juge n’ONT RIEN VOULU FAIRE ces derniers mois ! RIEN DU TOUT !
POURQUOI, je le découvrirai un jour car j’ai besoin de comprendre !
La suite en 2011 !
Vous avez déjà vu les photos de 2004-2006, voici deux séries de photos, depuis, en partie prises par Mélody ou d’autres personnes et trouvées toujours sur FACEBOOK grâce à Mélody ; FACEBOOK a aussi permis à un petit garçon de retrouver sa maman il y a quelques mois suite à des années de séparations !
Et leur père qui mange toujours aussi mal mais comme on est ce que l’on mange, les photos parlent d’elles-mêmes ! Photos
Et pour finir, voici le livre de Sandrine PORCHER où figurent les résumés de 14 histoires similaires et parfois pires dont la mienne avec d’autres prénoms... Le titre est “Non assistance à enfants en danger, plaidons tous coupables”, mais moi j’aurais mis comme titre : “HONTE À LA FRANCE” (et ses enfants martyrs)
Si vous achetez ce livre, une grande partie des bénéfices serviront à m’aider pour mes frais d’avocats ! Il vous suffit d’écrire au dos de votre chèque “opération Mélody et Coralie” !
Merci à vous tous et promettez-moi de ne jamais contacter les ”SS” ni de trouver un avocat à part ceux qui se mangent car eux ne nuisent pas à votre système nerveux ni à votre porte-monnaie, bien au contraire !
Me voici avec mon meilleur ami (format PDF) à la sortie de la cour d'appel de Montpellier ... un lieu les plus injuste de France ! Si seulement ces colonnes pouvaient vraiment s'effondrer... Trop de justiciables ont vécu l'enfer dans les entrailles de ce bâtiment ! Combien ont survécu ? ... Nous sommes fin septembre 2011 et je n'ai toujours pas revu mes deux filles à cause des magouilles entre avocats et juges ! Du coup, je suis condamnée à verser des dommages et intérêts au père de mes filles (2000 euros) et 120 euros au pour les frais d'audience! Toujours du grand n'importe quoi ! La greffière m'a dit entre temps au téléphone : " Ah mais vous êtes la dame qui dénonce l'aspartame sur son site, c'est un dossier sensible ça hein ? " .... Sans commentaires !
La suite au prochain épisode et merci pour votre soutien !
Bonne santé, joie, paix et amour à vous tous ! Corinne GOUGET

1 commentaire:

Merci de me laisser un commentaire.
Pour l'envoi d'information à diffuser, veuillez me contacter par mail.
Ici, les anonymes sont respectés.
Vive la résistance !
Vive la liberté d'expression !
Hug !
Merci à tous , Cendrine888